Corée du Sud, de ville en île
La Corée du Sud a tant de belles choses intéressantes à admirer tels ses temples d’anciennes civilisations, ses jardins traditionnels ou encore ses parcs nationaux. Séoul, le cœur de la « Hallyu », la culture coréenne, est la première étape incontournable pour les touristes.
En plus d’être le berceau du K-pop, une musique propre aux Coréens, et de la diffusion de cette culture à travers le monde, la capitale abrite trois monuments classés patrimoine mondial de l’UNESCO : le palais de Changdeokgung, le sanctuaire de Jongmyoet plusieurs tombes royales de la dynastie Joseon.
Son impressionnant alliage de traditions et de modernisme, au travers des maisons traditionnelles de Hanok Village, de la Tour KLI 63 ou des gratte-ciels comme la Namsan Tower ne cesse d’étonner les visiteurs. Au gré de leur promenade, ces derniers échoueront certainement au Musée national de Corée avec ses plus de 13 000 pièces exposées.
Jeju-do, l’île des sirènes
C’est pour dénicher un monde à part que les globe-trotters partent de chez eux chaque fois qu’ils ressentent le besoin de se défouler.
Un circuit en Corée du Sud est l’occasion rêvée pour rejoindre la mystérieuse Jeju-Do.Dès leur arrivée dans la province, les aventuriers verront les « Dol hareubangs », littéralement « grands-pères de pierre » qui sont d’antiques représentations de divinités censées assurer la fertilité des habitants et les protéger des démons.
Ces statues sont sculptées dans une roche basaltique, hautes de 3 mètres et portant un chapeau rond. Ce qui fait la particularité de la région, ce sont ses fameuses « Trois abondances ».
D’abord, le vent apporté par les typhons et cyclones de l’Asie du sud. Ensuite, les pierres éjectées après l’éruption du volcan du mont Halla et dont les habitants se sont servis pour tailler leurs totems.
Enfin, les femmes qui ont longtemps tenu le rôle de chef de famille, car ce sont elles qui ont fait vivre la famille en partant à la pêche contre vents et marées et sans masque ni combinaison. Elles sont surnommées « Haenyo » ou filles de la mer.
Les promeneurs se plairont certainement sur cet endroit aux panoramas uniques au monde : les Falaises de Jusangjeolli, le Phare à l’entrée du port de Hamohanggu-ro, les plantations de mil et de légumes et bien d’autres encore.
Quel est le meilleur moment pour visiter le « Pays du matin calme » ?
Il est certain que l’ennui ne sera pas au rendez-vous lors d’une virée dans cette partie d’Asie de l’Est. En effet, les curieux seront rassasiés d’objets d’arts, de découvertes ou de balades, sans parler des plaisirs gustatifs. Aussi, pour ne rien gâcher, mieux vaut éviter d’y passer l’hiver, car la température peut descendre en dessous de 0 degré.
Pour voir les cerisiers fleurir, la première quinzaine d’avril est préférable. Par contre, il n’est pas très recommandé d’y aller en été, car le temps peut être chaud et humide, parfois même pluvieux. En somme, le mois d’octobre et le printemps sont les mieux indiquées pour découvrir les différents coins coréens, sans subir les contraintes de dame météo.