Comment lutter contre le cyberharcèlement ?
Méconnu du grand public, bien trop souvent sous-estimé, le cyberharcèlement est une réalité que vivent chaque jour de nombreuses personnes.
Caractérisé comme tel en 2003 par Bill Belsey, la définition qu’il en avait formulée au départ a vite été agrandie pour réunir sous sa bannière tout ce qui concerne de près ou de loin du harcèlement perpétué à travers un écran. Envoi d’insultes, diffusion de fausses rumeurs, et même parfois incitation à la haine d’un individu, il existe de nombreuses façons de faire du cyberharcèlement. Et le pire dans tout ça, c’est que les victimes n’en parlent pas toujours.
Un fléau provoquant autant de dégâts, parfois plus, que le harcèlement
Ce phénomène touche surtout les jeunes qui se découvrent des inimitiés : chacun cherche à se défendre contre les autres, parfois en prenant des mesures plus ou moins justifiées et plus ou moins graves. Le harcèlement et cyberharcèlement n’est qu’une des nombreuses formes que peuvent prendre ces réactions à des blessures morales ou des insécurités dont les causes peuvent être multiples.
Certaines entreprises se sont penchées sur les victimes qui ne parlent pas, et proposent par exemple à vous, parents, des logiciels pour espionner le téléphone de votre enfant, afin de pouvoir surveiller par vous-même s’il ou elle est victime de cyberharcèlement sans pouvoir ou vouloir en parler. Les menaces vont parfois loin, font peur, et empêchent quiconque de penser raisonnablement.
Une solution possible
Ces logiciels-espions pour téléphone peuvent prendre deux formes, gardez bien en tête que certaines victimes ont peur de parler parce qu’ils considèrent qu’une intervention extérieure ne changera rien sinon empirer la situation pour eux. Les logiciels-espions pour téléphone, donc, peuvent être visibles ou invisibles à son utilisateur.
Dans le premier cas, il s’agit d’un logiciel apparent, même s’il peut être bloqué par un mot de passe, en général résultat d’un accord tacite avec la personne surveillée pour que soit installé un logiciel-espion sur le téléphone qui permettra au parent inquiet de vérifier s’il y a cyberharcèlement ou pas.
Dans le second cas par contre, le logiciel-espion pour téléphone est installé en général à l’insu de son propriétaire, aucune nouvelle icône n’apparait sur le portable, mais le logiciel s’exécute tout de même en arrière-plan. S’il existe tout de même des moyens de détecter le processus, il saura se faire discret et vous retransmettra en direct tous les messages envoyés et reçus, quelle que soit l’application, ainsi que le journal des appels de votre enfant. Si en plus de ça vous prenez soin de vérifier de temps en temps ce qui est publié sur les réseaux sociaux de votre enfant (Facebook et Twitter en tête), vous devriez être en mesure de déterminer si votre enfant est vistime de cyberharcèlement ou pas.
Dans les deux cas, ces logiciels à la limite de la légalité sont plus faciles à installer sur Android que sur IOS, grâce à Apple qui exerce un plus grand contrôle sur les applications qui peuvent et ne peuvent pas être installées. Si vous voulez vous protéger de cet espionnage, peut-être devriez-vous acheter l’un des iPhone les plus récents, comme l’iPhone SE 2018 conseillé dans cet article publié sur le site Le Smartphone ?
Attention, ces logiciels-espions pour téléphone sont toutefois illégaux s’ils sont installés sur une personne sans qu’elle soit prévenue et sans une bonne justification ou une base solide sur laquelle baser vos soupçons, ne l’installez donc pas à la légère et n’allez pas l’utiliser par exemple sur votre conjoint !